Élections aux ÉtatsPascal Broulis, le Romand qui a le plus dépensé pour être élu
Transparence oblige, les sénateurs ont dû montrer leurs comptes de campagne pour la première fois en 2023.
- par
- Eric Felley
Pour la première fois, lors de ces élections 2023, une nouvelle règle de transparence s'applique pour le financement de la campagne des élus au Conseil des États. Les candidates et candidats avaient jusqu'au 4 janvier pour faire parvenir leurs dépenses détaillées, si le montant total dépassait les 50 000 francs. En cas de non-élection, ils en étaient dispensés.
Selon les chiffres calculés par CH Media, basés sur les données du Contrôle fédéral des finances, la campagne la plus chère a été celle de la vert'libérale zurichoise Tania Moser (VL/ZH), élue au deuxième tour contre l'UDC Gregor Rutz. Dans ce grand canton, elle a dépensé près de 470 000 francs, mais on ne saura pas combien a dépensé son adversaire défait.
Ensuite, c'est le président du PLR, Thierry Burkart qui a dépensé plus de 341 00 francs dans son canton d'Argovie. À la troisième place du podium, on trouve le Vaudois Pascal Broulis (PLR), qui affiche 287 000 francs. Ensuite, plus loin dans le classement, la Fribourgeoise Johanna Gapany (PLR) a annoncé quelque 160 000 francs et le Valaisan Beat Rieder (C) pas loin de 158 000 francs. Ensuite: Carlos Sommaruga (PS, 112 000), Isabelle Chassot (C, 109 000), Marianne Maret (C, 105 000), Pierre-Yves Maillard (PS 90 500) et Mauro Poggia (MCG, 56 000).