ArnaqueMême Christophe Darbellay s'est fait prendre à la vignette trop chère
Le président du gouvernement valaisan n'est pas allé sur le site officiel pour commander son sésame pour les autoroutes.
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Christophe Darbellay s'est contenté du premier site trouvé après une recherche Google.
François MelilloLes Valaisans lisent surtout le «Nouvelliste», c'est bien connu. Mais pas seulement. Il semble pourtant que Christophe Darbellay ne lise pas lematin.ch, ou alors, il a raté notre précédent article sur les arnaques à la vignette électronique.
Nous y rappelions que le modèle électronique de l'autocollant permettant d'emprunter les autoroutes coûte le même prix que sa version réelle: soit 40 francs. Si un site vous la propose plus chère, c'est qu'il se fait de l'argent sur votre dos.
Le président du gouvernement a donc failli se laisser prendre, comme il s'en est étonné sur X. Le site sur lequel il a passé commande indiquait 44 francs, c'était déjà donc mal parti, et rajoutait 2,77 francs pour une confirmation par SMS. Donc non, ce n'était pas le site officiel, le seul où il est recommandé de passer commande, www.e-vignette.ch.
Christophe Darbellay a d'abord mis ces coûts supplémentaires sur la digitalisation, mais Jean-Michel Cina lui a demandé s'il avait commandé sur le bon site. Ce qui n'était pas le cas. Il a été victime des fameuses recherches Google, où arrivent généralement en tête des liens sponsorisés, ce que font les petits malins qui veulent faire croire qu'ils sont des sites officiels. Que ce soit pour la vignette ou les comparateurs d'assurance-maladie.
Il a pu annuler sa commande
Le conseiller d'État a donc passé commande sur ch-vignette.com, qui est géré par un voyagiste allemand, Vintrica. Ce dernier peut toujours justifier son prix plus élevé par une prestation supplémentaire: sauf contre-indication de votre part, il renouvellera automatiquement votre vignette chaque année, comme le souligne le «Nouvelliste».
Mais ce n'est guère utile de payer plus cher dans ce cas-là et grâce à la remarque que lui a fait l'ancien conseiller d'État, Christophe Darbellay a pu annuler sa commande, comme il s'en est expliqué à Rhône FM. «Je me suis fait avoir comme un bleu», a-t-il reconnu, avant de conseiller, comme nous, de ne passer que par le site officiel.