À son tour, Patrice Leconte regrette d'avoir signé la tribune pro Depardieu

Un de plus! Après Josée Dayan, Pierre Richard et Jacques Weber, Patrice Leconte regrette d'avoir associé son nom à une tribune de soutien à Gérard Depardieu. Une cinquantaine de célébrités ont dénoncé un «lynchage» du comédien mis en examen à la suite d'une des deux plaintes dont il fait l'objet en France et qui réfute ces accusations.

«Cette tribune dans «Le Figaro», je regrette de l'avoir signée, a déclaré mardi sur LCI le réalisateur des «Bronzés». J'ai appris après de qui elle émanait (...) je n'aurais pas dû. Je suis un âne, ça m'aura servi de leçon».

Patrice Leconte avait choisi Gérard Depardieu pour son film «Maigret» en 2022. «C'est une agitation à coup sûr méritée parce que Depardieu n'est pas un ange», a ajouté le cinéaste de 76 ans. Bien qu'il n'ait jamais été témoin de gestes déplacés de l'acteur. «J'ai vécu ce tournage d'une manière très idyllique avec un homme charmant et infiniment talentueux. Pas un mot ou un geste déplacé», a-t-il assuré.

Patrice Leconte a encore expliqué: «Quand on me dit qu'il n'est pas toujours exemplaire, je veux bien le croire et je le croirais en plus parce que je le sais. Je ne cherche pas à le défendre, je ne cherche pas à l'accabler. Cette mise à mort m'effraie un peu, mais peut-être que c'est mérité, je ne sais pas.»

En conclusion, le réalisateur, qui a dit «fuir comme la peste les pétitions», a insisté: «Je ne signe plus rien!»

Quelque 8000 artistes ont signé en 48 heures une «contre-tribune» en réponse à celle publiée dans «Le Figaro» appelant à «ne pas effacer  l'acteur Gérard Depardieu. 

De son côté, la RTS a décidé de ne plus diffuser les films avec l'acteur dans l'un des rôles principaux. Ce choix «pragmatique» sera réexaminé en fonction des évolutions de la situation.