FranceLe président de l'association qui a écarté Pierre Richard s'explique
L'acteur a montré son soutien à Gérard Depardieu. Un avis qui lui a coûté sa place d'ambassadeur des Papillons.
- par
- F.D.A.
Dans un communiqué publié sur X ce vendredi 29 décembre, Laurent Boyet, président de l'association Les Papillons, a clarifié sa décision de retirer à Pierre Richard son titre d'ambassadeur en raison de son soutien à Gérard Depardieu.
Le comédien figurait en effet parmi les signataires d'une tribune publiée lundi soir dans «Le Figaro» en soutien à la star de cinéma, visée par plusieurs plaintes pour viol et agression sexuelle.
Selon Laurent Boyet ce choix n'a pas simplement été pris en raison de la proximité entre Pierre Richard et Gérard Depardieu, mais surtout à cause de la signature par le comédien de cette «tribune de la honte».
«Cette tribune dit que quoiqu’il fasse ou quoiqu'il dise, il faut laisser tranquille Gérard Depardieu, parce que c'est lui, monstre sacré et prétendument intouchable. C'est ce blanc seing donné par chaque signataire, et donc par Pierre Richard, que nous ne pouvions pas accepter», a expliqué Laurent Boyet.
De nombreux dons et des messages de haine
«Gérard Depardieu se délectait d'imaginer le clitoris de cette petite fille en train de se frotter à la selle du cheval qu'elle montait. Et nous aurions dû regarder Pierre Richard soutenir une telle horreur, alors qu'il est ambassadeur de notre association, sans réagir? Où aurait été la cohérence», a continué le CEO des Papillons, organisation qui lutte contre toutes les formes de maltraitances faites aux enfants.
«Nous avons décidé d'agir selon notre conscience, notre ligne de conduite, ce qu'on doit aux enfants et aux victimes qui nous font confiance, en nous moquant de ce que les autres penseront ou diront», a-t-il conclu.
Depuis cette annonce, Laurent Boyet a précisé qu'ils ont reçu de nombreux messages de «haine, d'insultes, de menaces et de diffamations» sur les réseaux sociaux. Il révèle aussi que l'association n'a jamais reçu autant de dons.