Alcoolisé le Nouvel-An? La Prévention dénonce les mauvaises excuses

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FranceAlcoolisé le Nouvel-An? La Prévention dénonce les mauvaises excuses

Sept français sur dix se trouvent des raisons éculées pour se permettre de rentrer chez eux par la route.

Autre solution inadaptée: la limitation de la consommation d’alcool.

Autre solution inadaptée: la limitation de la consommation d’alcool.

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Rouler lentement, boire de l’eau ou sucer un bonbon à la menthe… Autant de «mauvaises solutions» envisagées encore cette année par plus de sept Français sur dix (71%) pour rentrer chez eux par la route après avoir bu la nuit du Nouvel-An, a mis en garde jeudi la Prévention routière hexagonale.

«Dormir sur place est de loin la meilleure solution, à partir du moment où on fait une vraie nuit» complète, a insisté la déléguée générale de l’association, Anne Lavaud, en conférence de presse.

Une campagne pour bien rentrer

La Prévention routière française, qui se donne pour mission de réduire le nombre et la gravité des accidents de la circulation, a présenté la 14e édition de sa campagne de sensibilisation «BienRentrer» pour le réveillon 2024.

«Scoop: prendre les petites routes n’a jamais fait baisser le taux d’alcoolémie dans le sang», a lancé ironiquement Anne Lavaud.

Autre solution inadaptée: la limitation de la consommation d’alcool. «Les Français ne savent pas estimer leur consommation (...) les doses d’alcools servies dans les bars et restaurants n’ont absolument rien à voir avec les doses servies à la maison.»

Une faible évolution

Le baromètre «Les Français, le réveillon du Nouvel An et l’alcool au volant» a peu évolué, comparé à ceux des années précédentes, est-il relevé.

La moyenne de consommation en nombre de verres que les personnes interrogées envisagent de boire le soir de la Saint-Sylvestre a légèrement baissé, passant de 3,5 en 2022 à 3,3 en 2023. «Les évolutions sont faibles», reconnaît Mme Lavaud.

L’association, qui préconise prioritairement de dormir sur place avant de reprendre la route, recommande de désigner un «capitaine de soirée» (qui ne boit pas et raccompagnera les buveurs), tester son taux d’alcoolémie avec un éthylotest ou encore rentrer en transports en commun.

En France, l’alcool au volant représente 30% des morts sur les routes en 2023. 71% de ces décès se produisent de nuit.

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