Football: Manchester City lâche des points

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FootballManchester City lâche des points

Les Citizens n’ont pu faire mieux que match nul contre West Ham. Mais le titre est à leur portée, à une journée de la fin du championnat.

Il n’y a pas eu de vainqueur dimanche sur le terrain de West Ham.

Il n’y a pas eu de vainqueur dimanche sur le terrain de West Ham.

AFP

Mené 2-0, mais avec un penalty raté en fin de match, Manchester City s’est contenté du nul (2-2) à West Ham, dimanche, pour la 37e journée de Premier League. Le duel au cordeau auquel se livrent Citizens et Liverpool pour le titre a failli connaître un tournant majeur, mais le point pris à Londres est quand même un petit pas de plus vers le titre pour les champions sortants.

Avec une victoire, ils auraient eu six points d’avance et une différence de buts bien supérieure à celle de Liverpool à qui il ne reste que deux matches à jouer. Mais ils se contenteront bien de cette avance de 4 unités qui ne laisse qu’un petit espoir aux hommes de Jürgen Klopp.

Ces derniers iront à Southampton mardi. En cas de défaite, City sera sacré sans jouer. Dans le cas contraire tout se jouera à la dernière journée où City recevra Aston Villa, entraîné par Steven Gerrard, capitaine emblématique de Liverpool dans les années 1990, alors que les Reds recevront Wolverhampton.

Match-piège

On savait que cet avant-dernier match chez West Ham, équipe difficile à manœuvrer, avait tout du match-piège. D’autant que sa défense est privée de Ruben Dias, John Stones ou Kyle Walker, obligeant Fernandinho à évoluer dans l’axe et Oleksander Zinchenko à enchaîner les matches à gauche.

Face à une équipe aussi forte dans les transitions, le manque d’automatisme défensif s’est payé cash, Jarrod Bowen, révélation de la saison à West Ham, partant deux fois dans le dos pour tromper Ederson (1-0, 24e, 2-0, 45e).

Malgré un nombre de tirs concédés relativement faible – 6 dont 2 cadrés –, City a souvent tremblé, Bowen (61e, 75e) et Michail Antonio (65e) pouvant regretter leur manque de sang-froid dans le dernier geste. Car à force de faire le dos rond, et même si City a peiné offensivement pendant 45 minutes, West Ham a craqué.

C’est d’abord Jack Grealish qui a réduit le score d’une belle volée à l’entrée de la surface sur un ballon mal dégagé (2-1, 49e), avant que Vladimir Coufal, sur un coup franc rentrant de Riyad Mahrez, ne dévie le ballon dans ses filets (2-2, 69e).

L’Algérien aurait pu être le héros du match en tirant le penalty de la gagne, accordé après recours à la VAR pour une faute sur Gabriel Jesus, mais Lukasz Fabianski est bien parti sur sa gauche et l’a repoussé (86e).

Tottenham met la pression sur Arsenal

Tottenham n’a pas laissé passer sa chance de piquer à Arsenal la 4e place, qualificative pour la Ligue des champions, en battant, non sans peine, Burnley (1-0). Après avoir sèchement battu les Gunners (3-0) en milieu de semaine, les Spurs passent devant avec 68 points contre 66 et une différence de buts nettement meilleure (+24 contre +11).

Autant dire que gagner à Newcastle, lundi (20 h 45) sera absolument impératif pour Arsenal avant la dernière journée, dans une semaine, où il recevra Everton alors que Tottenham ira à Norwich, dernier et déjà relégué.

Cette défaite fait basculer Burnley dans la zone rouge (18e), un point derrière Leeds qui a obtenu un nul très précieux contre Brighton et reste 17e et premier non-relégable.

Les Claret and Blue auraient pourtant pu repartir avec quelque chose de Londres, le but ayant été provoqué par une main dans la surface que seule la VAR semblait avoir vue.

L’incident, dans le temps additionnel de la première période, a permis à Harry Kane de mettre les siens devant après 45 minutes à faire stérilement l’assaut du but adverse.

Burnley regrettera aussi peut-être longtemps cette frappe de 20 mètres d’Ashley Barnes, venue se fracasser sur le poteau droit d’Hugo Lloris (62e).

Mais Tottenham aurait aussi pu l’emporter plus largement sans deux arrêts incroyables de Nick Pope devant Son Heung-min (66e, 81e) dont une manchette sur une frappe en pivot à 7 mètres.

Moins fringants que jeudi, les hommes d’Antonio Conte ont assuré l’essentiel et mis une pression extrême sur les épaules d’Arsenal, plus jeune équipe de Premier League, qui va devoir se montrer à la hauteur.

(AFP)

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