FranceUne mère et ses quatre enfants retrouvés morts, le père arrêté
Les petits, âgés de 9 mois à 10 ans, tout comme leur maman, auraient été tués à l'arme blanche.
Une mère et ses quatre enfants, âgés de neuf mois à 10 ans, ont été retrouvés morts à leur domicile de Meaux en Seine-et-Marne lundi soir, en l’absence du père qui était recherché par la police, a annoncé mardi le procureur de la République de Meaux. Il a été interpellé à Sevran, annonce une source policière à 9 heures ce mardi matin.
Le jour de Noël, «vers 21h, étaient découverts dans un appartement situé à Meaux, après que l’alerte avait été donnée par des proches s’inquiétant de l’absence de réponse des occupants des lieux, les cadavres de cinq personnes», a relaté le procureur Jean-Baptiste Bladier, dans un communiqué de presse. Il s’agit d’une mère de famille et de ses enfants, âgés de neuf mois, quatre ans, sept et 10 ans. «L’appartement ne présentait aucune trace d’effraction et le père de la famille était absent.
Connu pour violences et troubles psychiatriques
D’après une source proche du dossier, la mère âgée de 35 ans et ses enfants ont été tués à l’arme blanche. Selon cette source, le père est âgé de 33 ans. Il était déjà connu pour des faits de violences intrafamiliales et troubles psychiatriques, a indiqué une autre source policière.
Le procureur tiendra une conférence de presse sur cette affaire mardi à 11h au tribunal judiciaire de Meaux. L’enquête ouverte pour «homicides volontaires avec préméditation» a été confiée à la direction régionale de police judiciaire de Versailles.
Deux triples infanticides des derniers mois
L’actualité récente a été marquée par deux triples infanticides perpétrés par des pères, en région parisienne. Fin novembre, un homme de 41 ans, déjà condamné pour des violences familiales, s’était rendu dans un commissariat pour avouer le meurtre de ses trois filles, âgées de quatre à 11 ans à Alfortville (Val-de-Marne). Il avait notamment évoqué un contexte conflictuel avec son ex-conjointe au sujet de la garde des enfants.
Un mois plus tôt, en octobre, un gendarme avait tué ses trois filles avant de se donner la mort, à son domicile de Vémars dans le Val-d’Oise. Les faits avaient également eu lieu «dans un contexte familial compliqué» d’après le parquet de Pontoise.