À Noël, le risque de fracture du pénis est plus grand

Publié

AllemagneÀ Noël, le risque de fracture du pénis est plus grand

Une étude montre que ce genre d'accident se produit 43% de plus que les autres jours. L'euphorie du moment est suspectée.

Michel Pralong
par
Michel Pralong
Attention à ne pas s'emballer à Noël et tenter des positions acrobatiques sous l'effet de l'euphorie.

Attention à ne pas s'emballer à Noël et tenter des positions acrobatiques sous l'effet de l'euphorie.

IMAGO/YAY Images

Les résultats de cette étude pourraient prêter à sourire ou être l'occasion de mauvais jeux de mots avec les boules de Noël, la bûche ou la hotte, mais c'est plutôt un message de prévention que lancent les chercheurs: tempérez vos ardeurs à Noël!

Des scientifiques de l'université de Munich ont analysé les données des 3421 hommes ayant subi une fracture du pénis en Allemagne entre 2005 et 2021 pour savoir quand elles se sont produites. Elles sont plus fréquentes les week-ends et durant les vacances d'été, mais elles sont surtout un vrai risque à Noël, avec une augmentation de 43%. Ce n'est pas le cas à Nouvel-An, l'explication résidant peut-être dans le fait que les Allemands fêtent beaucoup plus Noël que la Saint-Sylvestre, écrit le «Guardian»

Un craquement audible

Une fracture du pénis n'a rien d'anodin puisqu'elle est annoncée par un craquement audible, suivi d'une douleur intense, d'une perte rapide de l'érection et d'un gonflement et d'ecchymoses graves. «Lorsque les patients se présentent à leur médecin, leur pénis ressemble souvent à une aubergine», a déclaré le Dr Nikolaos Pyrgides qui a dirigé l'étude parue dans le «British Journal of Urology International».

De telles blessures surviennent la plupart du temps lors de rapports sexuels sauvages, «en particulier dans des positions dans lesquelles vous n'êtes pas en contact visuel direct avec votre partenaire», ajoute le médecin.

Pas de folie sous le sapin

Les données ont également montré que la plupart de ces fractures surviennent «dans des scénarios non conventionnels, comme lors de relations extraconjugales ou lorsque des rapports sexuels ont lieu dans des lieux inhabituels»». Pourquoi Noël alors? Les chercheurs soupçonnent l'intimité et l'euphorie des fêtes d'être un facteur de risque.

Leur recherche s'appelle ainsi «Fractures du pénis: le prix d'un joyeux Noël» et se conclut par cette recommandation: «Cette année sauve-nous des larmes, nous ne ferons pas quelque chose de spécial à Noël», proposant même d'en faire la nouvelle chanson star de cette fête. Ne reste plus qu'à la proposer à Mariah Carey.

Ton opinion

13 commentaires