Cimetière de Tramelan: deux arbres abattus pour des questions de sécurité

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Jura bernoisCimetière de Tramelan: deux arbres abattus pour des questions de sécurité

Pas au meilleur de leur forme, les épicéas ont été éliminés, lors d'une intervention jugée «délicate».

Vincent Donzé
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Vincent Donzé

En mauvais état sanitaire, deux épicéas situés dans le parc du cimetière de Tramelan (BE) ont «malheureusement» dû être abattus à une altitude de 920 mètres, selon une communication des autorités.

Jugée «délicate», l'intervention d'un bûcheron était «nécessaire» pour garantir la sécurité publique et «impérieuse» et pour limiter le risque de propagation du bostryche à d'autres résineux du cimetière.

La parcelle est partiellement boisée, à 920 mètres d'altitude.

La parcelle est partiellement boisée, à 920 mètres d'altitude.

lematin.ch/Vincent Donzé

Les autorités municipales ont d'ores et déjà prévu une mesure de compensation sur le même site, une intervention censée augmenter la diversité des essences.

Salué par un 6

Le constat réalisé à Tramelan recoupe un diagnostic établi à Bévilard par un horticulteur-paysagiste impliqué dans l'entretien du cimetière de Valbirse. Dans son travail de brevet salué par la note 6, ce professionnel s'est demandé comment rendre le cimetière... plus vivant visuellement et biologiquement, comme l'a rapporté «Le Journal du Jura».

Son constat, c'est que des branches cassent, tandis que la mousse se répand. Des herbes sont indésirables et des plantes inadaptées. Employé par la société Creajardin Zürcher, Julien Feusier (27 ans) mise sur la durabilité.

Ce que préconise cet horticulteur-paysagiste, ce sont des prairies fleuries, avec à la clef plus de couleurs et moins d'entretien. Julien Feusier prône des massifs de plantes vivaces et indigènes, des haies vives, des hôtels à insectes et des nichoirs à oiseaux.

Chargé d'émotion

Dans un endroit chargé d'émotion, Julien Feusier s'attend à rencontrer de la résistance, en dépit d'une première réaction favorable sans être empressée de la commission du cimetière.

En introduction du projet imaginé pour l'obtention d'un brevet fédéral, Julien Feusier a écrit que «le cimetière, lieu réputé triste et lugubre, ne devrait pas le rester pour toujours». D'où son envie de le rendre plus attractif, «plus joli et joyeux», pour «faire que les moments difficiles le soient un peu moins».

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