MédiasLe Champignac d'Or à un conseiller communal de La Chaux-de-Fonds
Théo Bregnard est l'auteur de la plus belle perle oratoire romande, devant Samuel Bendahan. Celles-ci sont récompensées chaque année depuis 1988.
- par
- L. F. / comm
Théo Bregnard, conseiller communal à La Chaux-de-Fonds, remporte le Champignac d’Or pour cette perle déclarée dans «ArcInfo»: «Les toilettes non genrées ne sont pas un pseudo-progrès. C’est aller vers la reconnaissance d’un besoin.»
Le conseiller national vaudois Samuel Bendahan décroche le Champignac d’Argent pour deux sorties sur RTS La Première: «C’est difficile, oui, parce que c’est évidemment pas facile» et «C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres».
Le Grand Prix du Maire de Champignac récompense depuis 1988 les hommes ou les femmes politiques et les personnalités locales qui se sont particulièrement distingués au cours de l'année par leur excellence dans l'art oratoire et leur maîtrise de la rhétorique classique.
La cérémonie officielle de proclamation des résultats et de remise des prix a eu lieu samedi 16 décembre au Mont-sur-Lausanne. Quarante candidats s’affrontaient cette année, sélectionnés durant l’année par les lecteurs du journal «La Distinction».
Trois mentions au palmarès
«Trois étoiles montantes du champignacisme» ont été également remarquées, précise les organisateurs dans un communiqué.
Célia Bertholet, journaliste sur RTS La Première, obtient la mention «À bout de souffle» pour le bon bol d’air qu’elle offre: «L’usine de cigarettes de Boncourt existe depuis deux siècles (...), c’est un poumon économique pour le village.»
Isabelle Moret, conseillère d’État vaudoise, se voit honorée de la mention «Saut dans l’hyperespace-temps» pour sa conscience de l’impermanence de toute chose: «En effet, en 2050, mon propre fils sera plus jeune que moi maintenant. C’est vous dire à quel point cela est proche», une perle dite au Grand Conseil.
Enfin, Élisabeth Baume-Schneider, conseillère fédérale, gagne la mention «Fermeture éclair» pour son sens de la formule, là aussi sur RTS La Première: «Avant, on avait une approche très conservatrice somme toute de ce qu’était un viol: un homme une femme et uniquement la pénétration dans le vagin. Tandis que maintenant, tout est beaucoup plus ouvert.»