L'étonnante réponse de Frédéric Beigbeder accusé de viol

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FranceL'étonnante réponse de Frédéric Beigbeder accusé de viol

L'écrivain a publié un communiqué... où il évoque la nourriture et le parking du commissariat. Une prise de parole qui crée la polémique.

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Frédéric Beigbeder aurait entretenu une relation avec la plaignante «durant plusieurs mois».

Frédéric Beigbeder aurait entretenu une relation avec la plaignante «durant plusieurs mois».

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Frédéric Beigbeder est sorti ce mardi 12 décembre, en fin de journée, de la garde-à-vue à Pau (F) où il avait été placé après une accusation de viol. Le Français de 58 ans a alors sorti dans la foulée un communiqué publié par AFP, plutôt surprenant. Quand son avocate dénonce des faits «fantaisistes», l'écrivain préfère évoquer les repas servis par la police.

«Je remercie les effectifs du commissariat de Pau de m’avoir accueilli dans leurs locaux. Deux réserves, cependant : le poulet au curry était sec, et ma voiture s’est retrouvée à la fourrière le temps d’une garde à vue de quelques heures à peine. Il manque décidément un parking devant ce commissariat», peut-on lire.

Une réponse qui crée la polémique, comme le souligne BFM TV en reprenant plusieurs messages sur X. Céline Pique, militante de l'association «Osez le féminisme» a notamment dit: «Faire des blagues sur une GAV pour viol. Sans penser une seconde à l’impact sur la femme qui a eu le cran d’aller porter plainte …. Ou plutôt y penser et s’en foutre.»

Ou encore la députée française Sandrine Rousseau qui a tout simplement écrit: «La honte! 17 ans.»

«Confiant en l'issue de la procédure»

L'avocate de l'écrivain a préféré souligner que son client «conteste vivement les accusations fantaisistes portées à son endroit et se montre parfaitement confiant en l’issue de la procédure».

Pour rappel, selon une source proche de l’enquête, Frédéric Beigbeder aurait entretenu une relation avec la plaignante «durant plusieurs mois». Franceinfo a confirmé que la plainte a été déposée par cette jeune femme l'été dernier. Elle affirme avoir eu une première relation sexuelle consentie avec lui, puis une seconde non consentie.

L’enquête préliminaire doit désormais se poursuivre avec, notamment, des actes complémentaires demandés par l’avocate, écrit le parquet.

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