Cauet parle pour la première fois: «Tout est faux, tout est mensonger!»

Visé par trois plaintes pour viols et agressions sexuelles, Sébastien Cauet s'est exprimé pour la première fois. Face au journaliste Benjamin Duhamel, sur BFMTV, l'animateur a rejeté en bloc, dimanche soir, les accusations dont il est l'objet et s'est posé en victime.

«Tout est faux, tout est mensonger», a lâché Cauet plusieurs fois durant une interview où il s'est dit victime d'une «machination». Selon lui, la première des plaintes au moins (N.d.l.r.: celle de Julie Ollivier, 25 ans, qui se dit avoir été agressée sexuellement dans un hôtel à Genève) ferait partie d'un vaste chantage visant à lui soutirer de l'argent. Il a précisé par ailleurs avoir été le premier à déposer plainte, avant la première plainte contre lui.

Sébastien Cauet a en effet déposé une première plainte contre X le 14 novembre pour cyberharcèlement, puis une seconde le 27 novembre, toujours contre X, pour tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, faux et usages contre personnes non dénommées, et contre Julie Ollivier pour dénonciation calomnieuse.

Durant l'interview, Benjamin Duhamel a tenté d'en savoir plus, en particulier sur l'affaire concernant Julie Ollivier. «Je la connais, comme je connais des milliers de fans, en quarante ans de radio (…) Vous pensez que je fais rentrer beaucoup de gens dans des chambres d’hôtel?», a expliqué Sébastien Cauet, alors que le journaliste tentait de déterminer la nature exacte de la relation entre l'animateur et la plaignante. Mais Cauet a botté en touche, à chaque fois.

L’animateur a insisté sur les supposées preuves d’une machination à son égard qui auraient été remises aux enquêteurs. «Je meurs d’envie de vous les montrer, j’en crève d’envie, j’en chiale le soir de ne pas pouvoir vous montrer les preuves irréfutables données à la police, a-t-il dit. C’est organisé depuis quelques mois, voire années, avec une volonté évidemment d’argent et de nuire.»