ChineUn an de prison ferme pour avoir contrefait la mascotte des JO
Les autorités chinoises ont annoncé lundi, avoir condamné une personne pour la fabrication et la vente de faux Bing Dwen Dwen, le panda en peluche des Jeux olympiques de Pékin.
Une personne a été condamnée en Chine à un an de prison ferme pour la production et la vente de contrefaçons de la mascotte officielle, phénomène des JO de Pékin, ont indiqué lundi, les autorités.
Depuis l’ouverture des Jeux olympiques le 4 février, Bing Dwen Dwen, un panda vêtu d’une combinaison de glace, s’arrache dans les boutiques officielles du pays.
Chaque jour plusieurs heures de queue sont nécessaires pour acheter des peluches du petit mammifère. Pour répondre à la demande et face aux ruptures de stock, les organisateurs des JO ont promis d’accélérer la production.
Les pénuries offrent un marché juteux mais risqué aux adeptes de la contrefaçon. Une personne a ainsi été condamnée à un an de prison ferme et 40’000 yuans (env. 5800 francs suisses) pour infraction aux droits d’auteur, a indiqué lundi un responsable de l’administration qui traite ces questions, Tang Zhaozhi.
Cette peine de prison est présentée comme la première en lien avec des contrefaçons de la mascotte officielle des JO de Pékin. «La propriété intellectuelle de Bing Dwen Dwen appartient au comité d’organisation des Jeux olympiques», rappellent les autorités.
Pâtissiers dans le pétrin
Bing Dwen Dwen (prononcer Bing Doune Doune) est un panda souriant, placé dans une espèce de costume d’astronaute transparent, semblable à de la glace. Sa combinaison rappelle selon ses concepteurs le glaçage au sucre des brochettes de fruits dégustées l’hiver, à Pékin.
La popularité de la mascotte des Jeux a également donné des idées à quelques pâtissiers chinois. Mal leur en a pris: les autorités de la concurrence ont annoncé avoir ouvert des enquêtes pour contrefaçon à leur encontre. Dans le collimateur notamment: un pâtissier de la province du Jiangsu (est), qui vendait des répliques comestibles de la mascotte à 600 yuans (87 francs). Selon les médias officiels, des boulangeries en infraction ont également été signalées dans plusieurs autres régions du pays.