Lorsque Sébastien Cauet avait été licencié pour faute grave

Ce mois-ci, une plainte a été déposée contre Sébastien Cauet pour deux viols. Selon la victime présumée, la première agression a eu lieu alors qu'elle n'avait que 16 ans. Depuis, il est sous enquête et a été retiré de l'antenne de NRJ. Plusieurs articles ont été écrits sur le sujet dont un du «Parisien» qui revient sur la vie de l'animateur. 

Le média évoque notamment ses «blagues salaces» et cette réputation de «dragueur lourd» qu'il a pu avoir. Mais il met aussi en avant sa belle ascension. En trois décennies, Cauet a bâti un véritable empire audiovisuel, avec sa société de production BeAware. Une ascension fulgurante pourtant un temps stoppée par un licenciement pour faute grave.

En 1995, l'animateur alors sur Fun Radio fait un dérapage sur Auschwitz. Il compare le camp de concentration et centre d'extermination, plus grand complexe concentrationnaire du Troisième Reich, à une «maison de campagne». Il avait plaidé le malentendu. Mais il se retrouve au cœur d'un scandale, et se fait licencier pour faute grave.

En 2009, le compagnon de Nathalie Dartois avait parlé de cette affaire. «J’avais 20 ans et, en ce début des années 90, dans les médias jeunes, on croyait qu’on pouvait tout dire sur tout, en s’en moquant. C’était le règne du n’importe quoi», avait-il indiqué, avant de préciser: «J’ai écrit une lettre d’excuses au grand rabbin de France, lui assurant qu’en aucun cas, il n’y avait eu préméditation, que cette bourde était à l’opposé de mes valeurs. Sa réponse a été formidable. Il ne hurlait pas avec les loups.»