Deux accusations d'agression sexuelle de plus contre P. Diddy

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New YorkDeux accusations d'agression sexuelle de plus contre P. Diddy

Deux femmes ont déposé une plainte. Il y a quelques jours, c'est la chanteuse Cassie qui est allée devant la justice. Ils ont depuis trouvé un accord «à l’amiable».

Par l'intermédiaire de son porte-parole, Sean P. Diddy Combs a déclaré que l'histoire de Mme Dickerson, «vieille de 32 ans, est inventée et peu crédible».

Par l'intermédiaire de son porte-parole, Sean P. Diddy Combs a déclaré que l'histoire de Mme Dickerson, «vieille de 32 ans, est inventée et peu crédible».

IMAGO/UPI Photo

P. Diddy fait face à deux accusations d'agression sexuelle de plus, après celle de la chanteuse Cassie, révélée jeudi.

Le même jour, Joi Dickerson-Neal a déposé une plainte contre le rappeur américain, Sean Combs de son vrai nom, devant la Cour suprême de Manhattan, affirmant qu'il l'avait droguée et violée en 1991. Elle raconte que, lors d'un rendez-vous qu'elle a eu avec lui dans un restaurant de New York, elle a été «intentionnellement droguée» par le rappeur. Celui-ci l'aurait laissée prétendument incapable de «se tenir debout ou marcher de manière indépendante». Il l'aurait ensuite conduite jusqu'à l'endroit où il résidait et l'aurait agressée sexuellement.

Elle affirme que le magnat de la musique a enregistré la prétendue rencontre et a montré la cassette à d'autres. « Quelques jours plus tard, un ami lui a révélé qu'il avait visionné la sextape avec d'autres hommes, peut-on ire sur les documents. Horrifiée, Mme Dickerson a demandé combien d'autres personnes l'avaient vu, ce à quoi il a répondu : tout le monde. »

«Tentative d'extorsion»

Un représentant de P. Diddy a démenti ces allégations, affirmant que le procès n'était qu'une tentative de lui extorquer de l'argent. « Ce procès de dernière minute est un exemple de la façon dont une loi bien intentionnée peut être renversée. L'histoire de Mme Dickerson, vieille de 32 ans, est inventée et peu crédible. M. Combs ne l'a jamais agressée et elle implique des personnes qui n'existaient pas. Il s'agit simplement d'une tentative d'extorsion et rien de plus », a déclaré le porte-parole.

Celui-ci fait référence à l'Adult Survivors Act, une période d'un an qui permettait aux survivants d'agression sexuelle de déposer une plainte civile au-delà du délai de prescription. Cette période a expiré vendredi.

Une troisième accusatrice

Selon «Rolling Stone», une accusatrice anonyme a également intenté une action en justice pour agression sexuelle contre le rappeur et l'auteur-compositeur-interprète Aaron Hall. Elle a affirmé qu'elle avait été «contrainte à avoir des relations sexuelles avec Combs» et que Hall «l'avait ensuite coincée et forcée à avoir des relations sexuelles avec lui» en 1990 ou 1991.

Il s'agit de la troisième action en justice contre Sean Combs en l'espace d'une semaine. La semaine dernière, son ex-petite amie, la chanteuse Cassie, a affirmé qu'il l'avait violée et maltraitée au cours de leur relation. Ils sont parvenus à un règlement privé le lendemain.

Lematin.ch avec Cover Media

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