FranceOubliée, elle passe la nuit dans un parloir de prison
Le gardien qui faisait la dernière ronde ne l'a pas sortie de la pièce. Elle a été libérée au matin.
![Michel Pralong](https://media.lematin.ch/4/image/2024/01/11/ee8c66ba-d9f8-4545-a733-0ee9fe5534f2.png?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=crop&w=400&h=400&rect=0%2C19%2C1104%2C621&fp-x=0.5027173913043478&fp-y=0.41488020176544765&crop=focalpoint&s=4a5cf81557e60798f8117d477cb937c7)
![Les faits se sont produits au centre pénitentiaire d'Orléans-Saran. Les faits se sont produits au centre pénitentiaire d'Orléans-Saran.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/23/c321f195-1893-4904-a6e7-8c21b5682917.png?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C547%2C355&s=e05979273444a2f28def2173657ba2f1)
Les faits se sont produits au centre pénitentiaire d'Orléans-Saran.
Alain Caste/Ministère de la justiceLe mercredi 15 novembre, une femme d'une vingtaine d'années vient rendre visite à un détenu au centre pénitentiaire d'Orléans-Saran, au nord d'Orléans (F). Elle aurait dû pouvoir sortir du parloir lors de la dernière ronde des gardiens à 16 h 30, mais elle a été oubliée.
Résultat, elle a passé toute la nuit dans ce local et n'a été libérée qu'à la première ronde en ce lieu le matin à 7 heures, écrit «La République du Centre». La Direction interrégionale des services pénitentiaires invoque une erreur humaine, qui est replacée dans un contexte de sous-effectif en personnel et de surpopulation carcérale, selon une source syndicale. Cette dernière ajoute que «les agents sont sidérés, mais ces conditions les exposent à des erreurs ou les mettent en danger».
La jeune femme a, après sa nuit, pu parler à la direction et à des psychologues, mais elle allait bien et a été raccompagnée chez elle. Elle est revenue en visite depuis, sans y rester aussi longtemps.