Sébastien Cauet accusé d'avoir violé une ado à Genève

Plusieurs femmes ont témoigné pour dénoncer les comportements déplacés de Sébastien Cauet, la semaine dernière. «L'Obs» révèle ce mardi 21 novembre qu'une plainte pour deux viols, dont une sur une mineure de plus de 15 ans, a été déposée le samedi 18 novembre. 

La plainte vient de Julie, une secrétaire médicale de 25 ans, qui a toujours été passionnée de radio. En 2014, à l'âge de 15 ans, elle gagne un concours qui l'envoie à Disneyland pour rencontrer l'animateur, qui a alors 41 ans. Lors de cette journée, le présentateur l'aurait conviée à venir quelques mois plus tard à une soirée à Genève où il mixait (il était le 26 avril de cette année-là au Moa club). Elle s'y est rendue accompagnée de sa sœur et son beau-frère.

Après un verre à l'hôtel de l'animateur, ce dernier propose à Julie d'écouter dans sa chambre la maquette radio que celle-ci avait apportée. «Il s'est assis à côté de moi, il a enlevé le bouton de son pantalon et l'a baissé légèrement de quelques centimètres en sortant son sexe», raconte-t-elle aux policiers.

«J'étais choquée, ma sœur m'appelait sur mon téléphone. Il m'a dit ensuite que je devais le faire si je voulais réussir dans ce monde-là, ça marchait comme ça. Je me suis sentie dans l'impasse. Je me suis baissée et j'ai fait une fellation qui a duré quelques secondes. Ensuite, devant l'insistance des appels de ma sœur, il a dit stop et on est descendu. Sur le chemin du retour, il m'a écrit sur Snapchat que je ne devais rien dire», confie-t-elle.

Julie continue à parler avec l'animateur pendant les années qui suivent. En 2022, il l'aurait à nouveau violée dans un parking. Depuis, elle dit vivre un «mal-être permanent», sous antidépresseurs. Toujours aux forces de l'ordre, elle révèle avoir fait deux tentatives de suicide, et être suivie par une psychologue.

Des accusations que Sébastien Cauet, 51 ans, a démenti. Il a porté plainte et se dit «profondément choqué» par ces allégations. «L'Obs» a recueilli six autres témoignages qui accablent l'animateur. Toutes les victimes présumées souhaitent rester anonymes, car elles ont «peur».