Lisa Mazzone: «C'était dur pour moi, un coup dur...»

La défaite de la conseillère aux Etats écologiste Lisa Mazzone a été une des grosses surprises de ces élections fédérales, tout comme celle de Philippe Bauer (PLR) à Neuchâtel ou Thomas Minder (ind.) à Schaffouse. L'élue genevoise a été stoppée en plein élan à 35 ans, alors qu'elle allait accéder à la présidence de la Chambre des cantons.

«C'était dur pour moi..., un coup dur...», a-t-elle précisé lundi soir au «19 h 30» sur la RTS. Avant d'ajouter: «C'est clair que c'était une élection qui était relativement serrée, mais c'est la démocratie, elle tombe d'un côté et puis les conséquences sont totales».

Le jour de sa défaite, la Genevoise avait annoncé que pour elle la politique «c'est terminé». Une semaine plus tard, elle a reconnu ne pas avoir encore fait le deuil: «Certainement pas, parce que j'ai eu énormément de plaisir en politique, que j'ai des convictions bien ancrées et que j'ai aussi trouvé un lieu au Conseil des Etats, où j'aimais pouvoir les exprimer et les défendre».

«Est-ce que la politique, c'est vraiment terminé?», a voulu savoir le présentateur Philippe Revaz. «Ce que j'aimerais maintenant, a-t-elle répondu, c'est prendre acte de cette situation, qui a des conséquences pour moi, cela veut dire que je ne retourne pas au Parlement, où je suis depuis huit ans, et du coup prendre le temps de réfléchir... J'aimerais me laisser la possibilité d'explorer d'autres pistes (...) Je continue d'être animée par des valeurs et des convictions, ainsi qu'une envie d'avancer et de m'engager. Ça ne doit pas forcément s'exprimer dans la politique».

Elle n'écarte pas tout à fait la perspective d'un retour: «Ce qui m'a animé et qui continue de m'animer, ce sont des valeurs, des convictions, et une envie d'avancer, de m'engager, cela reste intact. Il faut le dire aussi à toutes les personnes qui m'ont écrites, j'ai toujours envie de m'engager et j'ai le cœur toujours au même endroit».