FranceMallaury Nataf explique pourquoi elle est retournée à la rue après son retour en télé
L'actrice vue dans «Le miel et les abeilles» a été SDF pendant de longues années. Elle raconte où elle en est aujourd'hui.
- par
- F.D.A.
Mallaury Nataf a connu le succès grâce à la série «Le miel et les abeilles» dans laquelle elle campait le rôle de Lola Garnier. Mais en 2012, elle arévélé être SDF et avoir perdu la garde de son fils. Après plusieurs années à essayer de s'en sortir, la comédienne finit par trouver un emploi dans une boulangerie, en 2018. Malheureusement, pour une courte durée. «Le premier mois, tout se passe bien et puis quelqu'un me reconnaît. La clientèle l'apprend et soudain tout le quartier le sait. Tout devient très compliqué, infernal. C'est mauvais pour le commerce. Et le patron ne veut pas me garder. Ma seule voie pour reconstruire ma vie était AB Productions», avait-elle confié à «Télé Star».
Un an plus tard, le producteur Jean-Luc Azoulay lui a tendu la main en lui proposant de reprendre son rôle dans «Les mystères de l'amour». Un job qui n'est pas suffisant, car elle gagnait 480 euros par journée de tournage et n'en faisait que deux par mois. En plus de cette situation, une autre mésaventure lui est arrivée. Elle donne plus de détails dans les colonnes de «Closer» cette semaine.
Dehors «sans carton, sans matelas, sans tente»
«Un Hindou m'a volé mon portefeuille au mois de mars 2020, au tout début de la pandémie, avec, à l'intérieur, ma carte bancaire, ma carte d'identité et près de 400 euros en liquide. À ce moment-là, je louais une chambre dans un hôtel à 40 euros par jour. Le lendemain du vol, ma banque a été fermée à cause du confinement... Impossible de signaler ma situation. Et, sans argent, je ne pouvais plus payer mon hôtel», a-t-elle expliqué.
Pendant dix mois, la comédienne a dormi dehors «sans carton, sans matelas, sans tente». Ce qui lui a finalement permis de s'en sortir, c'est la diffusion, le 13 janvier 2022, d'un sujet sur elle dans «Touche pas à mon poste». L'actrice aurait rapidement été contactée par des associations, dont elle a accepté l'aide. Aujourd'hui, elle a trouvé un logement et profite de plusieurs aides financières de l'État. Entourée de «gens de confiance», elle se sent enfin «sereine et apaisée».