Manifestation à Lausanne contre Macron et sa position sur la guerre Israël-Hamas

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VaudManifestation à Lausanne contre Macron et sa position sur la guerre Israël-Hamas

200 personnes ont manifesté jeudi sur le campus de l’Université. Ils ont été sprayés au poivre par la police.

La police a dispersé les manifestants à l'Unil en utilisant du spray au poivre.

La police a dispersé les manifestants à l'Unil en utilisant du spray au poivre.

Léo Michoud / Blick|fr via X

Quelque 200 personnes ont manifesté jeudi sur le campus de l’Université de Lausanne pour protester contre la venue du président français Emmanuel Macron et dénoncer sa position sur la guerre qui oppose Israël au Hamas.

Une manifestation dont le ton contraste avec l’accueil chaleureux qu’a reçu jusque-là le président Macron depuis son arrivée en Suisse mercredi après-midi pour une rare visite d’Etat de deux jours.

Certains manifestants étaient munis de casseroles et de drapeaux palestiniens. Ils ont défilé en scandant notamment «Macron complice!» et en portant des banderoles où il était écrit «Stop génocide» ou «Free Palestine», rapporte l’agence de presse suisse Keystone-ATS.

La cinquantaine d’agents de police sur place ont fait usage de spray au poivre pour stopper des manifestants qui ont voulu forcer le cordon de police, d’après l’agence.

Après quelques minutes agitées, le calme est revenu, hormis pour le «concert de casseroles». Les manifestants ont été encerclés par les forces de l’ordre.

Sécurité importante

Le président français est en Suisse jusqu’à jeudi en fin d’après-midi. Il a prononcé un discours consacré à l’Europe devant un amphithéâtre plein à craquer sur le campus, avant de répondre à des questions d’étudiants présents.

Les mesures de sécurité sont imposantes sur le campus et à l’intérieur de l’amphithéâtre où le président s'est s’exprimé en compagnie d’Alain Berset, le président de la Confédération helvétique.

Les représentants des associations estudiantines ont indiqué sur la scène de l’amphi que la venue des deux présidents avait suscité un intense débat au sein de la communauté.

Dès mercredi, le président français avait été interpellé sur le sujet par la presse et il a alors longuement réexpliqué la position de la France dans le conflit: «équilibrée» et qui «n’a jamais varié».

«Il n’y a pas de double standard pour la France», avait-il aussi souligné.

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