FranceLa grand-tante de Leslie arrêtée pour avoir commandité un meurtre
La parente de la jeune femme assassinée serait à l’origine de la mort d’une personne retrouvée décapitée et démembrée en 1995.
Une femme de 77 ans a été mise en examen et placée en détention provisoire jeudi, suspectée d’avoir commandité le meurtre d’une femme retrouvée démembrée et décapitée en 1995 dans l’Eure, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.
Selon une source proche du dossier, cette septuagénaire se trouve être la grand-tante de Leslie Hoorelbeke, tuée à 22 ans dans les Deux-Sèvres en novembre 2022 avec son compagnon de 21 ans, Kevin Trompat. Elle s’était constituée partie civile dans cette affaire du double meurtre, a indiqué une autre source proche du dossier à l’AFP. Active sur les réseaux sociaux pour honorer la mémoire de sa petite-nièce, elle avait également lancé un appel sur France Bleu Périgord pour retrouver le chien disparu de Leslie.
En garde à vue depuis mardi dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, cette septuagénaire, résidente des Yvelines, a été déférée et présentée à un juge d’instruction jeudi matin. Mise en examen, elle a ensuite été placée en détention provisoire.
Selon «Le Parisien», elle est soupçonnée d’avoir organisé l’assassinat d’une femme dont le corps avait été retrouvé démembré et décapité en juin 1995 dans une malle sur la Seine, dans l’Eure. Les gendarmes avaient été appelés à l’époque par un habitant qui avait ramené sur le bord du fleuve la malle flottant près du ponton de son voisin. Ce sont eux qui avaient forcé le cadenas et inventorié son macabre contenu, avait rapporté l’AFP à l’époque.
Surnommée «Ma Dalton»
D’après les premières constatations, la malle aurait pu être jetée dans la Seine très en amont. Selon le journal, ce corps avait été identifié deux ans plus tard comme étant celui d’une employée de Bouygues Telecom de 37 ans, portée disparue dans les Yvelines.
En garde à vue cette semaine, la suspecte n’a pas fait d’aveu, a indiqué à l’AFP la source proche du dossier. La piste de la rivalité amoureuse, sans être certaine, est étudiée par les enquêteurs. «Le Parisien» indique que cette femme est surnommée «Ma Dalton» et est connue de la police pour son implication dans des affaires de braquages de banque, faux en écriture et outrages.