FootballWylan Cyprien: «Je m’adapte aux déplacements de Balotelli»
Le Français est revenu sur le match nul des siens contre YB (1-1). Il a également apporté son point de vue sur le jeu de Mario Balotelli.
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Wylan Cyprien à la lutte avec Loris Benito.
Urs Lindt/freshfocusÀ l’heure de l’interview, Wylan Cyprien relève la performance défensive de son équipe. Les Sédunois ont été compacts, disciplinés et n’ont pas rechigné à faire des efforts supplémentaires lorsque l’équipe le demandait. «Aujourd’hui, on avait vraiment à cœur de bien défendre pour être serein sur le plan offensif, chose qu’on a bien faite. À nous de garder ce qui a été bien et travailler les petits pépins notamment sur le plan défensif. Il y a deux-trois actions où l’on peut mieux faire selon moi». Peut-être Cyprien fait-il référence au pénalty évitable concédé en seconde période…
«Sur une action il peut te faire gagner le match»
Interrogé sur l’apport de Mario Balotelli au collectif valaisan, le Français défend son coéquipier italien, qu’il avait déjà connu à l’OGC Nice. «Mario, on se connaît très bien depuis trois ans. Je sais qu’il aime bien décrocher pour toucher le ballon. Moi je m’adapte à ses déplacements. S’il décroche je pars dans son dos. S’il prend la profondeur, je décroche. Je mets à son service pour essayer de le mettre dans les meilleures dispositions car on sait que sur une action il peut te faire gagner le match».
Et puis selon Cyprien, Balotelli, ce n’est pas que des éclairs de brillance (samedi le temps n’était toutefois pas à l’orage…). L’apport du Transalpin a quelque chose de l’ordre de la supériorité psychologique selon lui. «Sa carrure, son nom, il fait peur. Ça attire les défenseurs, ça crée de l’espace dans le dos», note Cyprien.
«Je ne pense pas qu’ils aient eu beaucoup d’occasions»
Dans le camp d’en face, Kastriot Imeri regrette le manque de réalisme offensif des siens. Les tireurs de Young Boys ont vu passer leurs envois sacrément proches des montants à plusieurs reprises en fin de match. «Dans l’ensemble on a fait un bon travail. Je ne pense pas qu’ils aient eu beaucoup d’occasions. C’est un peu ce qu’on redoutait avec cette équipe qui aime bien les contre-attaques. Je pense qu’on a réussi à bien fermer ça mais manque de chance, on n’a pas réussi à concrétiser nos actions», constate le Genevois de YB.