Conseil des États: le serment de la nouvelle Bruntrutaine à Berne

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Conseil des ÉtatsLe serment de la nouvelle Bruntrutaine à Berne

Du Conseil municipal de Porrentruy au Conseil des États, la socialiste Mathilde Crevoisier Crelier fait un bond de géant dans sa carrière politique. Premières impressions.

Eric Felley
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Eric Felley
Mathilde Crevoisier Crelier ce jeudi dans son nouvel environnement au Conseil des États.

Mathilde Crevoisier Crelier ce jeudi dans son nouvel environnement au Conseil des États.

lematin.ch

«Je le promets». La nouvelle élue jurassienne au Conseil des États, Mathilde Crevoisier Crelier, 42 ans, a fait le grand saut ce jeudi matin, en début de séance lors de son assermentation. Une semaine après l’élection d’Élisabeth Baume-Schneider au Conseil fédéral, cette élue du Conseil municipal de Porrentruy, traductrice au Département fédéral de l’intérieur, s’est retrouvée propulsée au milieu des sénateurs et sénatrices, qui font les lois de ce pays.

Ce matin, elle a perdu avec la minorité de gauche son premier vote concernant une modification de la loi sur le droit international privé et les successions: «Le premier d’une longue série», plaisante-t-elle. On la sent déjà l’aise, mais encore émue par toutes les attentions dont elle fait l’objet: «J’ai eu un accueil extraordinaire, d’abord par le groupe socialiste, et ensuite par mes collègues au Conseil des États».

Une probabilité «infime»

Seconde de la liste socialiste lors des élections fédérales de 2019 dans le Jura, la Bruntrutaine, comme on appelle les gens de Porrentruy, estime qu’il y avait une probabilité «infime» qu’elle se retrouve un jour au Palais fédéral. En 2019, elle avait fait une campagne à deux avec Élisabeth Baume-Schneider, qui figurait évidemment en tête de liste.

Mais la Berne fédérale ne lui est pas étrangère: «J’y travaille déjà comme traductrice depuis neuf ans, donc je suis en terrain connu. C’est surtout mon emploi du temps qui sera bousculé, ce sera un gros changement de vie». Ici, elle va d’abord «représenter les intérêts du Jura», avant de s’engager dans des thématiques plus personnelles, comme l’égalité et l’environnement: «J’ai repris, entre autres, la place d’Élisabeth Baume-Schneider à la Commission de l’environnement, la CEATE».

Ce jeudi, sa nouvelle carrière a commencé par un bouquet de fleurs que lui a remis la présidente de la Chambre, Brigitte Häberli-Koller (C/TH).

Ce jeudi, sa nouvelle carrière a commencé par un bouquet de fleurs que lui a remis la présidente de la Chambre, Brigitte Häberli-Koller (C/TH).

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