Hockey sur glace: Vincent Praplan: «Bienne n’est pas entré dans nos têtes»

Publié

Hockey sur glaceVincent Praplan: «Bienne n’est pas entré dans nos têtes»

L’attaquant de GE Servette, mené 1-2 en finale des play-off, ne veut pas céder à la panique. L’objectif consiste désormais à gagner jeudi à Bienne.

Simon Meier
par
Simon Meier
Vincent Praplan (à gauche), ici en discussion avec Simon Le Coultre, veut rester positif. Selon lui, les Aigles ont les moyens de renverser la vapeur.

Vincent Praplan (à gauche), ici en discussion avec Simon Le Coultre, veut rester positif. Selon lui, les Aigles ont les moyens de renverser la vapeur.

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Quand le cours des événements devient contraire, il faut faire front, surtout en finale de play-off. GE Servette, mené 1-2 dans la série suite à sa défaite de mardi soir aux Vernets (1-2 après prolongation), se trouve dans ce cas de figure avant l’acte IV de jeudi à Bienne. Alors malgré la déception, les Aigles, meilleurs dans le jeu mais piégés dans les zones décisives, restent positifs dans leur discours.

«C’était un match serré, qu’on a dominé la plupart du temps, constate Vincent Praplan. On a eu des occasions dans le temps réglementaire, mais sans être très dangereux. Après, on a tendance à mieux jouer quand on est sous pression, quand on est mené d’un goal (ndlr: Toni Rajala a ouvert le score à la 32e). Là, on se met à pousser et à vraiment jouer agressif. Donc il faut faire ça plus tôt dans le match.»

«On savait que ce ne serait pas facile et que cette coupe, il faudrait la mériter.»

Vincent Praplan, attaquant de GE Servette.

GE Servette avait pourtant eu une rafale d’occasions dans les minutes précédentes et il en a eu un demi-wagon dans le tiers supplémentaire. «On fait une grosse prolongation et on commet une erreur qui se paie cash, déplore Vincent Praplan. Il faut qu’on joue pendant tout le match comme on l’a fait en prolongation. On leur tourne quand même autour la majorité du temps. Mais ils sont solides, compacts, avec un très bon gardien.»

«22 joueurs, 22 leaders»

Et même deux, puisque Joren van Pottelberghe, étincelant pour son entrée dans cette finale, a permis à Harri Säteri de souffler un soir. Ce Bienne, si chirurgical, est-il en train d’entrer dans les têtes genevoises? «Non, pas du tout, balaie l’attaquant des Aigles, qui avait été privé de l’acte II sur blessure. Ce sont les play-off, il faut oublier, analyser ce qui n’a pas fonctionné et aller chercher cette victoire à Bienne. Tout est très serré et on est fort mentalement. On savait que ce ne serait pas facile et que cette coupe, il faudrait la mériter.»

C’est évidemment le message véhiculé par l’entraîneur Jan Cadieux. Pas question, malgré la perte de l’avantage de la glace, de céder à l’inquiétude. «On deviendrait nerveux si on était à côté du sujet ou si on ne jouait pas bien, lance le technicien genevois. Mais sur ce match, à part marquer, on ne peut pas changer grand-chose. Il y a beaucoup de bon et il y a assez d’expérience dans ce vestiaire pour ne pas paniquer.» Plus loin: «Il y a 22 joueurs, 22 leaders. Il est important que tout le monde prenne ses responsabilités, qu’on reste calmes et qu’on continue à faire ce qu’on a fait jusqu’à maintenant.» En gagnant les matches, si possible.

Ton opinion