Internet - Une cyberattaque vise des sites ministériels et des banques en Ukraine

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InternetUne cyberattaque vise des sites ministériels et des banques en Ukraine

Alors que l’armée russe a retiré des troupes à la frontière avec l’Ukraine, une cyberattaque a notamment visé les ministères de la Défense et de l’Intérieur ukrainiens. Kiev pointe Moscou du doigt.

En janvier dernier, le site internet du ministère ukrainien des Affaires étrangères avait déjà été la cible d’une cyberattaque.

En janvier dernier, le site internet du ministère ukrainien des Affaires étrangères avait déjà été la cible d’une cyberattaque.

REUTERS

Plusieurs sites internet militaires officiels ukrainiens, et deux banques publiques, ont été visés par une cyberattaque, ont annoncé mardi soir les autorités ukrainiennes, en pleine crise russo-ukrainienne. Le Centre gouvernemental pour les communications stratégiques et la sécurité de l’information a pointé du doigt «l’agresseur» – une expression généralement utilisée pour désigner la Russie – dans un communiqué publié sur Facebook.

L’attaque a visé les sites du ministère de la Défense, celui de l’Intérieur et le site des forces armées du pays, qui étaient inaccessibles, ainsi que les banques Privatbank et Ochtchabank, dont les services en ligne ont été perturbés.

Signe avant-coureur d’une invasion?

Ce nouvel incident intervient au moment où d’intenses échanges diplomatiques et la menace de sanctions ont mené la Russie, soupçonnée de préparer une invasion de l’Ukraine, à annoncer, mardi, le retrait de certaines de ses unités militaires massées aux frontières de ce pays, officiellement pour manoeuvres. Les Occidentaux ont accueilli cette annonce comme un signe positif, mais ont souligné attendre qu’elle soit suivie d’effet.

Une attaque informatique d’ampleur visant les infrastructures stratégiques ukrainiennes, afin de désorganiser les autorités, est un des scénarios évoqués comme pouvant être le signe avant-coureur d’une offensive militaire classique. En janvier, l’Ukraine a déjà été visée par une cyberattaque d’ampleur contre nombre de sites gouvernementaux. Les autorités ont alors affirmé avoir des preuves de l’implication de la Russie.

(AFP)

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