France«Plâtrée jusqu'au cou»: une retraitée attaquée par un sanglier
En Indre-et-Loire, une femme jardinait lorsqu'elle a été percutée par l'animal.
En Indre-et-Loire, une retraitée a été blessée par un sanglier alors qu’elle se trouvait dans son jardin. Hospitalisée, elle soufre de multiples fractures.
Une retraitée qui jardinait dans sa propriété de Veigné, en Indre-et-Loire, a été sérieusement blessée par un sanglier samedi, a appris l’APF mardi auprès du maire de ce village de Touraine. «J'ai eu sa famille. Elle est toujours hospitalisée à Tours avec de multiples fractures», a expliqué Patrick Michaud, confirmant une information de «La Nouvelle République».
La victime serait «plâtrée du bassin jusqu'au cou», selon les déclarations d'un proche au quotidien local.
Partie de chasse
«Elle est bien amochée. Je dois la voir demain. Elle a dû avoir peur. Elle faisait son jardin et a été surprise par un animal qui cherchait une échappatoire», a ajouté l'élu. Selon le maire, l'accident serait intervenu alors qu'une partie de chasse se déroulait sur le territoire de la commune.
«L'animal a sans doute entendu une action de chasse. Le sanglier a percuté un chien, un rottweiler, dans un premier jardin. Il a ensuite percuté la dame, dans un deuxième jardin, dans une propriété en bordure du bois», a-t-il dit. Selon lui, l'association de chasse locale, organisatrice de cette chasse, «a fait jouer son assurance» pour les frais de vétérinaire du chien de famille du premier jardin et doit entrer en contact prochainement avec la victime.
«Il y a beaucoup d'espaces naturels dans la commune, de terrains boisés. C'est un havre pour les sangliers», a regretté l'élu. Dans la petite ville de la grande couronne tourangelle, les sangliers «trouvent des poches de nature», «s'y développent et on ne peut pas les chasser», explique Stéphane Loyau, chef du service départemental de l'Office français de la biodiversité (OFB).
Augmentation exponentielle
«La population de sangliers en France augmente de manière exponentielle depuis 30 ans, malgré les prélèvements. Les milieux péri-urbains sont très peu chassés. Les sangliers trouvent dans ces milieux des petits bois, par exemple, pour se réfugier.(...) En raison notamment de la sécurisation des tirs, ce sont des zones très peu chassées», a-t-il estimé.
Selon lui, la présence du sanglier dans le jardin de la victime peut avoir été causée «par une action de chasse», «mais aussi par un promeneur, un chien, ou toute autre présence dans cette zone», qui a pu aussi effrayer l'animal.